dimanche 18 décembre 2011

Bad Boys Sick

Aujourd'hui en rentrant chez moi, j'ai croisé (enfin j'ai failli renverser) un couple de septuagénaires qui se tenaient amoureusement la main. Et j'ai souri. Si on écarte toutes les explications peu romantiques de ce geste d'amour ,telle que la réaction ma foi logique à la peur déclenchée par la vision de ma voiture sur leur trajectoire, il n'en reste pas moins que cela faisait chaud au coeur. Dans cette période sombre où les rencontres se monétisent, le temps des rendez-vous est compté et nos critères de sélections deviennent toujours plus pointus, j'ai trouvé qu'ils avaient l'air rassurants. Il y a donc encore des personnes qui font le choix de vieillir ensemble à notre époque. Ce tiers de la population qui résiste aux chiffres monstrueux du divorce était soudain devant moi.  

De nos jours l'amour, le vrai, celui qui dure toujours, cela parait vraiment illusoire. Nos rêves de princes charmants ont laissé place à une réalité amère. On n'y croit plus. On s'amourache de bad boys en carton qui s'évanouissent à la vue d'un épilateur, ou alors on tombe sur un hypersexuel qui arrive à battre notre record de temps passé devant le miroir de la salle de bain... Alors rapidement on zappe. Et puis on tombe sur un garçon gentil, qui  n'arrive pas à la cheville de notre homme idéal, mais on se dit que celui là au moins, ne nous fera pas de mal. Et on s'ennuie. 


Alors comment faire? 



Un ami masculin me faisait part l'autre jour de son avis sur la situation des jeunes femmes célibataires qui s'approchent doucement de la trentaine. Pour lui, il y'a plus de jolies filles célibataires que de jeunes hommes "corrects" disponibles. Par corrects on entend seulement un garçon normal, au physique symétrique (on n'en demande pas trop), avec de bonnes intentions ( c'est à dire qui envisage quelque chose au delà d'une nuit de sexe torride). Passé un certain âge, les jeunes hommes corrects sont soit maqués, soit ils font le choix de profiter de leur statut privilégié de ressource en raréfaction pour faire le tour du marché... Il ne resterait donc à ces jeunes femmes qu'une seule solution envisageable: attendre la "deuxième vague". Par "deuxième vague", on ne désigne pas un concept de surf maitrisé par seuls les surfeurs de la côte ouest. Non, c'est moins glamour. Cette vague, c'est celle des jeunes divorcés. Ceux qui avaient fait le choix étant plus jeunes, de passer le reste de leur vie à vivre d'amour et d'eau fraiche avec une autre personne, et qui se sont finalement rendus compte que la chair fraiche et le shopping, c'était pas mal non plus. 


Je ne suis pas entièrement d'accord avec lui. Je pense qu'il existe encore quelques hommes bien sous tous rapports sur ce marché des relations (je vous l'accorde ils sont bien cachés). C'est juste qu'il faut beaucoup goûter pour trouver celui qui nous correspond. Alors les Loulous, on sort, on fait des rencontres, on continue d'essayer parce que, qui sait, la prochaine fois, ce sera peut être le bon. Et si ça ne l'est pas, on en aura quand même bien profité. 


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