lundi 24 octobre 2011

Londres: 1 - New York: 0

Comme ne l'indique pas le titre de ce message, ceci est une histoire de parapluie...

Nous vous l'avons révélé en avant-première il y a quelques jours: l'été est fini, multipliant ainsi nos déboires météorologiques et autres réjouissances automnales à tendance franchement polaire.

L'histoire commence un vendredi matin. Dans 10h, c'est le week end et la dernière du Chalet des Iles. Je sors de chez moi, pas large du tout comme d'habitude. Il faut dire que j'habite à 10min à pied de mon bureau et que pour une raison inexpliquée, je me dis toujours qu'en 2min, je peux y être. Comme si, mon bureau, voyant que je n'apparais toujours pas se dit: "je vais la rencontrer à mi-chemin, on gagnera du temps".  Bref, je sors de chez moi, en mode Loulou LaClasse à son top: petite robe noire, trench, escarpins, brushing irréellement bien réalisé.

A ceci s'ajoute, comble de la classe, un "déj" avec une amie. Pas de cantine donc, et toujours ce sentiment d'importance, quand, au moment de descendre à la cantine vous lâchez le "non désolée, j'ai un déj". Sentiment complètement injustifié d'ailleurs, car il va de soi que nous avons une vie sociale et des amis en-dehors du bureau.


Le déj se passe à merveille, sauf que, encore une fois, je suis un peu juste au niveau timing sur le trajet resto/bureau. A peine ai-je mis un pied dehors, qu'une averse, sortie de nulle part s'abat sur mon brushing de rêve. J'ai une réunion avec le directeur artistique dans 20min et les éléments se déchaînent sur mon chef d'oeuvre capillaire. Il ne manquerait plus qu'une grosse goutte me tombe de la frange et là, mon trait de liner serait ruiné. En quelques secondes, Loulou LaClasse est donc devenue Jo LaPoisse des jours sombres.

Je cherche en vain une boutique qui vende des parapluies, mais pas le moindre H&M aux alentours. Juste un magasin de design, qui justement en vitrine propose de quoi s'abriter pour...32€... tout de même. Je pèse rapidement les conséquences: être proche du découvert ou arriver en réunion avec une tête de serpillière?  Loulou ne se laissera pas abattre si facilement, découvert, donc, ce sera.

La vendeuse commence à me sortir toute sa collection, m'expliquant qu'il ne lui reste plus que Londres ou New York pour le décor du parapluie. Devant ce dilemme cornélien, je fais preuve d'une logique implacable. Les Anglais, ils s'y connaissent en pluie, non? Va pour Londres. S'ensuit une démonstration me fait comprendre pourquoi ce pépin coûte un bras: les décors changent de couleur sous la pluie! Mais on s'en fout! Il fait coiffeur/maquilleur avec ou pas????

Je paie avec le sentiment d'être sauvée, Jo ne m'aura pas eue cette fois! Je sors de la boutique, il ne pleut plus.


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