vendredi 28 octobre 2011

La technologie, la jugeote, et moi...

Comme notre article introductif le suggérait, il nous arrive parfois d'avoir des problèmes de connexion... de neurones. C'est vrai que s'ils n'étaient que deux, ce serait plus facile. Moins d'interférences, plus de facilité au niveau de la communication. Eh oui, pas facile de gérer tous ces petits organes en même temps, vous allez le voir.

Je vous plante rapidement le décor. Un mail à mon maître de mémoire pour convenir de ma date d'oral pour le mois suivant. Trois semaines après, toujours pas de réponse. Fait qui me semble très étrange, car elle est en général plutôt au taquet sur ses mails. Du genre à répondre de son BlackBerry un dimanche pendant Michel Drucker. Mais là, rien. Inquiète, très inquiète même et un peu énervée, je vérifie pour une millionième fois la date d'envoi, l'accusé de réception: tout y est. Je n'ai rien oublié et en plus, le message est clair. Soudain, mon regard se dirige vers le haut du message dans la case réservée à l'adresse mail du destinataire. Et là, oh surprise! Mon adresse mail! A la place de celle de mon maître de mémoire... C'est sûr qu'elle ne risquait pas de répondre... Bon je me rassure en me disant, que l'honneur est sauf, je ne me suis pas répondu... Hum...

Il est vrai que cette erreur pourrait passer pour une simple inattention, si elle était unique. Mais lorsque je me suis rendue compte que dans la même journée, je l'avais faite pour 5 mail différents, j'ai commencé à angoisser. J'ai pourtant des diplômes, je sais écrire, lire et même compter. Il est vrai que j'ai quelques faiblesses intellectuelles, du genre "n'empêche, ça doit être dur d'être casque bleu". Ah non, pardon, celle-ci ce n'est pas de moi. Mais ça aurait pu. On appelle ça de la spontanéité, il paraît. 

Pour les mails suivants, j'ai donc fait très attention à bien mettre la bonne adresse dans la bonne case, tout s'est bien passé. Mais le drame est arrivé quand j'ai décidé d'appeler ma boss. Elle était en déplacement et j'avais donc décidé de basculer son poste sur le mien, histoire de pouvoir être au courant de toutes les urgences. Quand on développe des rouges à lèvres, il faut être prête à sauver la planète tous les jours, et ce n'est pas toujours facile. J'ai donc vérifié que le renvoi d'appel fonctionnait bien en appelant son poste depuis mon portable. Cela marchait du tonnerre (fans de l'expression vintage, bonsoir). L'après-midi, j'ai dû appeler ma boss pour lui annoncer une bonne nouvelle (non je ne suis pas enceinte). Ceux qui ont un IStevePhone savent que quand on effleure le nom du contact que l'on veut appeler dans sa liste d'appel, le numéro appelé est le dernier composé: soit dans le cas de ma boss, son poste pro, alors que je cherchais à la joindre sur son portable. C'est à ce moment précis, alors que je m'apprêtais à colporter une bonne nouvelle, que mon poste pro retentit, affichant un numéro extérieur. Ni une, ni deux, je raccroche mon portable pour répondre à ce mystérieux appel. Et si c'était la designer qui doit nous rendre des 3D en urgence??? 

A peine ai-je raccroché mon portable que mon téléphone de bureau se tait. C'est quand même trop bête! Il m'a quand même fallu une grosse dizaine de secondes pour me rendre compte que je venais de m'appeler moi-même, après m'être envoyé 5 mails dans la journée.

C'est sûr, je souffre d'une techno-schizophrénie galopante.

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