mardi 29 novembre 2011

La technologie contre-attaque

Dans un monde rempli d'écrans, de combinés, claviers, télécommandes et autres lecteurs, Jo est mise à très rude épreuve. Son encore jeune âge en fait pourtant une contemporaine de ces inventions merveilleuses, ce qui devrait un peu aider... Oui, mais Jo, justement, elle a la poisse. Et il semble que Loulou aussi de ce point de vue là, comme nous vous le contions ici.

Eh bien sachez que la technologie a encore frappé, mais de manière groupée cette fois. Si vous croyez aux fantômes, esprits et autres flipperies surnaturelles, il est vivement conseillé d'arrêter ici la lecture. Car c'est maintenant avéré: nos télés et ordis sont possédés! Je vous jure que c'est vrai, et j'en veux pour preuve les 2 mésaventures suivantes qui nous sont arrivées à Loulou et moi.

Mésaventure n°1: Comme vous ne le savez peut-être pas, j'ai récemment emménagé dans un ravissant studio. Fini papa/maman, vive le frigo vide et le bac à linge salle plein! Vive aussi la pénurie de multi-prise...qui m'oblige à débrancher mon lecteur DVD à chaque fois que je recharge mon portable (pc et téléphone). Oui, cette mise en situation est a-bso-lu-ment indispensable. Un soir, je m'adonne donc à ma routine favorite de branchage/débranchage, prise de pied dans le fil, nez sur le tapis, afin de débrancher mon portable qui a fini sa recharge. Je rebranche le lecteur DVD et vais me coucher, pas peu fière d'avoir respecter la devise de notre Evelyne météorologique, "c'est bon pour la planète". A 5h03 très précises, des voix et une lumière fade me réveillent en sursaut. Ma télé est allumée, sur TF1, et je n'ai pas bougé de mes oreillers (ndlr: à cette heure-ci la chaîne diffuse des films avec des gens dénudés). Je saute hors du lit, saisis la télécommande, éteins la télé, allume la lumière. Commence alors un tour de l'appartement: salle de bain, entrée, placard de cuisine, boîte à sous-vêtements, tout y passe. Personne. Il n'y a personne. Je regarde donc ma télé inanimée, elle aussi. Tu te fous de moi là? Tu vas voir! Je vais te bouder pendant une semaine tu feras moins la maline. Et arrête de me regarder en stéréo s'il te plaît.
Il est à noter que cette mésaventure s'est produite en France dans deux lieux et heures différents, et en Suisse. Loulou et moi sommes poursuivies ça ne fait aucun doute.


Mésaventure n°2: Lundi soir, discussion Skype avec Loulou, post week end difficile. Pour vous la faire courte: 4 filles dans 25m2, moi hôte et malade comme un chien et un entretien la semaine d'après. Heureusement, je ne pouvais pas bouger, parce que je peux vous dire que les valises des invitées ne sont pas passées loin de la balustrade mon balcon... Le couloir, c'était trop facile. Après avoir bitché pendant une bonne demie-heure sur les chignons crêpés, les collants chair sur jupes ceinture et autres facéties non classieuses en vogue outre atlantique, nous en venons aux mecs. Sujet ô combien important un lundi soir en rentrant du bureau, vous me l'accorderez. Et là, alors que je lisais le dernier texto de Jules, par webcam interposée, Loulou me coupe la parole et enchaîne sur son histoire de coeur. Je suis interloquée, c'est vrai qu'elle au moins, peut me servir d'exemple, mais tout de même! En plus, la caméra a buggé et elle est bloquée en mode merlant frit... Les yeux écarquillés, la bouche ouverte. D'ailleurs, quand j'y pense, c'est peut-être ça qui a fait foiré ma dernière relation à distance. Bref, ce n'est pas du tout le sujet, revenons-en aux revenants. Loulou commence à s'agiter de l'autre côté de l'écran et me demande si tout va bien, et me dit que ma webcam a bloqué. Ba non, comment veux-tu que je finisse mon histoire si tu me coupes la parole? La voix continue par-dessus nous. Ce n'est donc ni elle, ni moi. Dans la seconde, pomme Q, safari se ferme, la voix se tait. D'où venait-elle? Aucune idée. Le principal, c'est que je finisse la lecture du texto de Jules, non?

Depuis, je cherche des explications rationnelles, à part les lutins, je ne vois pas. Vraiment. Si je laisse du chocolat dans une assiette, c'est sûr ils le mangeront, c'est gourmand un lutin. 

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