jeudi 16 février 2012

Debrief Soldes


Les soldes, chez moi, cela déclenche une sorte d’hystérie. Un état quasi pathologique qui me rend irrationnelle. Je suis le genre de fille à poser une journée si j’en ai envie pour aller faire les soldes. Alors qu’en même temps je déteste cela. Les rayons ressemblent à des champs de batailles, où les soldats n’appartiennent à aucun camp sinon le leur. Pas de quartier pour les vêtements. Ceux ci finiront la journée tristement abandonnés sur le sol pour ceux qui n’auront pas trouvé grâce aux yeux des fashionistas acheteuses compulsives. Mais il serait vraiment illusoire de penser que les soldes c’est surtout une affaire d’excitées de la CB en mal d’un énième top noir, d’une énième robe de soirée et de l’éternelle paire de jeans qui les mettent en valeur.


Avec les conditions économiques telles qu’on les connaît, il y a des personnes pour qui, les soldes, c’est la seule occasion shopping de l’année, le seul répit pour se faire plaisir entre deux jobs qui ne payent pas. Les soldes deviennent alors pour les marques un temps économique fort comme l’est Noël. De là à penser que certaines d’entre elles produisent du stock en vue des soldes, il n’y a qu’un pas.  Là n’est pas le sujet.

Aux rayonnages des chaines internationales, je préfère les boutiques des plus « petites » marques. J’utilise le terme « petite » en référence aux quantités produites, non pas en terme de renommée. Je ne suis pas certaines qu’on puisse qualifier un Princesse Tam Tam ou encore un BA&SH de « petite » marque par leur chiffre d’affaire. Bref, je fais partie de celles qui ont à ce moment de l’année la chance de pouvoir se permettre des vêtements qui restent un peu chers parfois au regard de la réelle qualité des matières. Je suis toujours un peu remontée contre Zadig et Voltaire pour ce haut cachemire qui n’a pas survécu à son premier lavage main. Quand un haut à 200€ peluche, ça a le don de me mettre les nerfs en pelote.

Les vendeuses restent disponibles et en même temps beaucoup trop occupées pour se permettre de te suivre à la trace. L’attente pour accéder à la cabine d’essayage reste raisonnable. De toute façon la boutique est trop petite pour pouvoir contenir plus de 30 personnes à la fois. Du coup, même si certaines ont l’amabilité et les manières d’un pitbull, leur nombre est acceptable.

Je ressens toujours une pointe d’excitation quand je déniche le modèle repéré 2 semaines auparavant dans ma taille. Généralement je l’enfile fébrilement, les papillons dans le ventre : Et s’il ne m’allait pas ? Heureuse de dégoter la PPRN (parfaite petite robe noire) ou le top qui viendra renouveler une tenue déjà trop portée, je repars le cœur léger persuadée d’avoir fait l’affaire du siècle. Généralement le sentiment tient jusqu’à ce que (au choix) :

-      - Je me rende compte qu’à la démarque suivante ma taille est toujours dispo mais à – 70%
-     -  Je m’aperçoive que seul le lavage pressing est autorisé pour cette jolie robe
-     - Je réalise devant mon miroir que non la taille 3 fera très bien l’affaire puisqu’il n’y avait plus de taille 2. L’inverse marche aussi.
-      -  

Mais ne soyons pas mauvaise langue, il y a aussi les achats qui deviennent les must de notre penderie et qu’on est bien contente de retrouver la saison suivante.
Cette année, voici ce que cela a donné : 

 Pull Camaieu basique payé 7€ :)
Robe BA&SH Cocktail

Robe BA&SS classique mais achetée en rouge 


Je cherche toujours une paire de bottes... 

2 commentaires:

  1. Je me rends compte qu’à la démarque suivante ma taille est toujours dispo mais à – 70% : lol !
    J'aime beaucoup la dernière robe, même en version classique...ce serait sympa de mettre les posts quand on a encore une chance de pouvoir retrouver le modèle :)

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  2. C'est noté, pour la prochaine on essaye d'être dans les temps :)

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