mercredi 1 février 2012

Débrief Couture n°1: Dior

La Fashion Week Couture de Paris est terminée, et nous avons décidé de nous lancer dans le jeu périlleux du débrief...

Commençons dans le désordre, avec Dior. 

Une fois semble être coutume, nous avons retrouvé avec un immense plaisir toute la quintessence du New Look entre corolles, vestes cintrées, jupes crayons, pied-de-poules et autres marques de féminité absolue. 

Si l'année dernière le color block faisait rage, les élections et le rebond de la crise semblent avoir imposé une certaine sobriété colorielle: du noir, du blanc, du beige et... ouf! Du rouge! En tout cas, une chose est sûre, aucune des tenues proposées ne viendra jurer avec un bronzage approximatif. 

La hauteur des talons se fait elle aussi baromètre de la situation économique. Si l'on en croit le dernier numéro de Glamour, plus c'est haut, plus ça sent le roussi. Chez Dior, on est carrément cramée! Mais que c'est chic et féminin! 

Jugez par vous-mêmes avec nos silhouettes préférées:










Et pour ne pas parler que de chiffons...

Une grosse mauvaise note à Natalia Vodianova qui n'a pas arrêté de papoter avec son voisin pendant le défilé. Mademoiselle, ce n'est pas parce qu'on sort avec le fils du patron que l'on peut tout se permettre! Si j'avais accès au front row d'un défilé Dior, je peux vous dire que je me tiendrai à pied de poule (oui, le carreau ne fait pas partie des codes de la marque, encore que...).

Une deuxième mauvaise note sur le choix de la musique: Lana del Rey. Ok on aime bien, mais pas pour présenter la crème de la crème de la haute couture française! On aurait préféré quelque chose de moins galvaudé.

Enfin, une dernière remarque sur les escaliers. C'est vrai que cela permet de très jolis moments de pause. Très glamour, très élégants. Mais 1) l'escalier c'est plutôt l'hôtel de Mademoiselle Chanel Rue Cambon, 2) avec des talons de 15, c'est carrément suicidaire pour les mannequins, et cela n'aide pas à fluidifier leur démarche.

Au global, on adore la collection, la mise à pied de notre ami John ne semble pas une perte irrévocable. Bill Gaytten nous présente une fois de plus une collection sobre en couleurs, mais avec des coupes virtuoses, une élégance évidente, et des transparences qui viennent dépoussiérer un peu le style. On attend tout de même la nomination d'un nouveau directeur pour bientôt. A vos spéculations...


Source image: Madame Figaro

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