dimanche 11 mars 2012

Plan de rigueur

Chères lectrices, les temps sont durs! La crise économique, la fin des soldes, tout ça on connaît, alors ce dont je voulais vous parler aujourd'hui, c'est de la crise masculine. Car oui, mesdemoiselles, non contentes de devoir vivre dans une société un peu triste, nous ne pouvons même plus espérer l'affronter du fond de bras cajoleurs. 

Plus j'avance et plus il me semble devoir cocher des cases, sans que cela ne paie: diplôme, job, maquillage, coiffure, élégance, humour, poids, cuisine, culture, indépendance, sans oublier, épilations, hydratation, et manucure. Nous n'avons plus le droit à l'erreur sur rien, et si nous n'y arrivons pas, il faut au moins essayer. Sur tous les points il fut scorer. La récompense? Les plus chanceuses la trouvent, pour les autres: les retards, le silence, les reproches sur ce qu'on aurait pu faire mieux.

Ma question: les perles rares, on les trouve au bout de combien d'huîtres? Et surtout, en reste-t-il?

C'est ainsi que je déclare le plan de rigueur sur l'amour. Puisque les hommes ne nous passent plus aucun écart, faisons de même. Ne valent la peine que ceux qui veulent bien se donner, ne serait-ce que le quart de la moitié du dixième du mal que nous nous donnons. 

Aujourd'hui, c'est un peu comme si les femmes avaient progressé sur tous les points, et surtout sur leur indépendance, et les hommes en étaient restés au temps où nous ne pouvions nous passer d'eux. Parce que maintenant, l'argent, on le rapporte nous-mêmes; les clous, on sait les planter; les araignées ne nous font plus peur et nous avons enfin déchiffré les inscriptions sur les ampoules à changer. Et non, nous ne passons pas notre vie à vous attendre, et oui, nous avons d'autres activités passionnantes et plus gratifiantes. Alors c'est vrai que ce n'est pas facile, car tout ce qu'on vous demande, c'est d'être un mec bien. A priori, cela semble trop...


Un axe d'amélioration sur une situation d'un habituel déconcertant... Quand votre téléphone sonne, une idée serait de le décrocher. Si nous sommes énervées, ce n'est pas l'indifférence qui nous calmera. Et non, nous ne sommes pas des poissons rouges, peu de chance, donc que nous oubliions la raison de l'aigreur. 


Conclusion, je réduis ma tolérance de faux pas à un: pendant la période d'essai (à durée indéterminée), toute première faute non justifiée sera sanctionnée d'une rupture de contrat sans préavis. 

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